mercredi 7 septembre 2011

SURREEL.


L’usure des jours, l’usure du temps.
L’usure des pensées.
La mise à jour, la mise à nu...

Sous la couche pensante des concrètes années,
Sous la bande d’usure de nos cerveaux anciens,
Surchauffée, engorgée, truffée de boursouflures.
Parasitée et pour finir nécrosée,

Vit le suc résiduel, vierge de ce
Qui n’est pas venu au jour,
N’est pas venu au clair,
Vierge de toute raison,
De toute connaissance, de claire sensation.

Ça ressemble à l’enfant dont l’âme n’est pas née,
Ça ressemble au trésor des vérités cachées
Et ça fait quelquefois une grande flambée
Jaillie d’une étincelle qui perce du Néant
Les impasses sacrées.

 M.L 2009

2 commentaires:

Brigetoun a dit…

j'aime "vit le vide résiduel"

Anonyme a dit…

Temps qui manque, temps qui use, nulle ruse ne cache nos manques.

Zed ¦)